Histoire de la chaussure sur mesure et du métier d’artisan bottier

Qu’est-ce qu’une forme de chaussure sur mesure ?
La forme est l’objet grâce auquel nous pouvons créer une chaussure et sur laquelle nous montons une chaussure. Le volume de la forme se rapproche de celui du pied il en intègre les dimensions ainsi que l’usage de la chaussure la forme doit aussi répondre à l’esthétique que les créateurs veulent donner à la chaussure elle est donc différente pour chaque modèle de chaussure et elle est utilisée tout au long du processus de conception et de fabrication de la chaussure. Sur cette forme sont désignés les lignes de style de la tige ces lignes sont mises à plat et servent de base à l’élaboration du patronage.
La forme est un volume complexe définie par un ensemble de longueur et de périmètre au plan des mesures on distingue la longueur de la forme elle-même et la longueur chaussante correspond à la longueur hors-tout du pied majorée salon les modèles les styles et les fabricants de 3 à 8%.
Qu’est-ce qu’un patron de chaussure ?
Les patronages permettent de découper et d’assembler par piquage des différentes pièces consécutives de la tige la tige est ensuite fixée à la première de montage autour de la forme ce qui permet la mise en volume la dernière étape et la fixation de la semelle à ce sous-ensemble tige/première de montage.
Qu’est-ce que la tige de la chaussure ?
La tige englobe l’ensemble des matériaux qui habillent le dessin du pied matériaux à dessus doublure matelassage languette renfort etc.
La définition des lignes des matériaux et des finitions de la tige est toujours un compromis entre les exigences des créateurs les contraintes de conception et de production et les attentes de nos clientes.
Qu’est-ce qu’une première de montage ?
La première de montage c’est sûr cet élément que l’on fixe la tige pour la mettre en volume autour de la forme. En termes imagés on pourrait dire que la première de montage et le châssis de la chaussure on ne voit presque jamais cet élément essentiel d’une chaussure car il est souvent recouvert d’une première de propreté qui vient en contact avec le dessous du pied.
Lors de la fabrication la mise en volume de la tige est faite par son assemblage avec la première de montage différentes méthodes collage où couture existe pour assembler entre elles la tige et la première de montage par la suite la semelle vient se fixer sur ces 2 éléments. La première de montage correspond souvent à la planche de forme (surface du dessous de la forme). Les premières utilisées pour sa fabrication sont les celluloses, le cuir et les textiles mais également des matériaux techniques tels que le polypropylène pour les chaussures de sport par exemple. Pour renforcer la rigidité de ce châssis qu’est la première de montage on ajoute souvent à cambrion qui est une pièce rigide fixée au niveau de la voûte plantaire le cambrion évite une déformation du galbe du profil de la forme et apporte de ce fait un bon maintien de la partie arrière du pied et une bonne stabilité du talon il est en acier en bois ou en plastique rigide salon le type de chaussure et l’utilisation.
La première de propreté et l’élément en contact avec le pied ou avec la chaussette elle joue un rôle dans le confort d’accueil et dans le confort hygiénique sa géométrie est directement liée à la planche de forme elle peut être réalisée en cuir en matériaux textile où synthétique pour plus de confort ces matériaux en contact avec le pied peuvent être collés sur des mousses en polyéthylène mais il faudra dans ce cas prévoir le volume adapté de la forme et éviter de dégrader le confort hygiénique pour cela on choisira pour la matière en contact avec le pied des matériaux ayant de bonnes propriétés d’absorption et désorption de la sueur.
La semelle par opposition à la tige qui constitue le dessus de la chaussure constitue dessous de la chaussure la semelle peut être composée de plusieurs parties la trépointe la semelle d’usure ou la semelle extérieures la semelle intercalaires et le talon.

La première de propreté et l’élément en contact avec le pied ou avec la chaussette elle joue un rôle dans le confort d’accueil et dans le confort hygiénique sa géométrie est directement liée à la planche de forme elle peut être réalisée en cuir en matériaux textile où synthétique pour plus de confort ces matériaux en contact avec le pied peuvent être collés sur des mousses en polyéthylène mais il faudra dans ce cas prévoir le volume adapté de la forme et éviter de dégrader le confort hygiénique pour cela on choisira pour la matière en contact avec le pied des matériaux ayant de bonnes propriétés d’absorption et désorption de la sueur.
La semelle par opposition à la tige qui constitue le dessus de la chaussure constitue dessous de la chaussure la semelle peut être composée de plusieurs parties la trépointe la semelle d’usure ou la semelle extérieures la semelle intercalaires et le talon.
Quelles sont les différentes étapes de la fabrication d’une chaussure mariage ?
Dans nos ateliers Chamberlan, chaussure sur mesure Dordogne, nous réalisons le patronage de la tige sur ordinateur le patronage est en effet la mise au point d’un modèle sur une forme à partir d’un dessin à plat ou en 3 dimensions qui aboutira à la réalisation de gabarits des différentes pièces constitutives du modèle. Par définition le patronage désigne aussi l’ensemble des éléments obtenus patron type patrons de groupes et patrons plans.
En quoi consiste l’étape de la coupe dans la fabrication d’une paire de chaussure ?
C’est en partant des patronages toutes pointures que les pièces seront découpées, piqués et montées pour obtenir un produit fini. Chaque élément de la tige est découpé à partir du patronage dans un cuir ou une pièce de textile, différentes opérations sont nécessaires après la découpe pour préparer :
- le piquage
- le dessus
- la doublure
Les renforts sont assemblés par piquage, c’est à dire cousu à la machine.
En quoi consiste l’étape du montage dans la fabrication d’une paire de chaussure confortable ?
Une fois l’étape du piquage effectuée nous allons passer au montage et à la fabrication de la chaussure suite aux différentes opérations de montage la chaussure va prendre sa forme définitive les différentes pièces assemblées conduisent à un volume associant une configuration intérieure et extérieure la bonne tenue des différents éléments est liée à plusieurs techniques que nous allons développer salon les types de montage et de fabrication choisie les temps opératoires peuvent aller de 10 à 60 min.
La première de montage est fixée de manière temporaire à l’aide d’agrafes ou de à d’adhésif qui doivent être enlevées impérativement avant la pause de la semaine c’est sur la première de montage que vient se fixer la tige et par la suite la semaine. Faisant suite à l’opération du montage du bout on procède à l’aide d’une autre machine au montage de l’emboitage.
Le contrefort est légèrement ramolli et la tige est humidifier les bords sont retournés sous la première de montage simultanément on applique la colle à l’aide de dispositifs en colère la pression exercée par les matériaux au rouleau permet de réaliser la fixation de la tige sur la première de montage.
La prochaine étape consiste à arracher les agrafes de fixation cette opération consiste à enlever les agrafes de fixation de la première de montage dans le cas où l’on aurait adopté cette méthode pour solidariser la première avec la forme. A ce stade de la fabrication on considère que la configuration définitive de la tige est atteinte. La mise en tension des matériaux permet de conférer à la tige la ligne définitive du modèle.
De manière à assurer la stabilisation de la tige sur la forme il convient de procéder à une opération appelée vieillissement. Celui-ci est effectué par le passage de la tige sur forme dans un four et permet de rééquilibrer les contraintes internes des différents matériaux constitutifs de la tige pour éviter les déformations ultérieures. Pour éliminer certains plis on peut également réaliser l’opération de repassage à l’aide d’un soufflant d’air chaud qui peut faire rétracter le cuir.
En quoi consiste l’étape de l’encollage dans la fabrication d’une paire de chaussure personnalisée ?
Viens après l’étape de l’encollage où l’on colle là se mêle à la première de montage le procédé de collage nécessitent d’être appliquée avec beaucoup de rigueur car tout écart compromet la solidité de l’assemblage. Après l’encollage vient l’étape du clouage du talon pour les chaussures à talons c’est après avoir retiré la forme que l’on peut procéder à la fixation des talons par clouage on utilise une machine munie d’un pied cloueur les pointes de longueur adaptée sont positionnées dans des logements bon le talon maintenu en pression sur la chaussure est clouée de l’Intérieur à l’aide de marteaux des vis sont également utilisés pour les talons hauts afin de renforcer la fixation.
La chaussure une fois construite mérite une attention particulière afin de lui donner tous ces aspects vendeurs et d’intégrer des éléments améliorant le confort et l’hygiène l’étape de la finition va conférer au modèle son aspect définitif conforme à son niveau haut de gamme.
En quoi consiste l’étape de la finition dans la fabrication d’une paire de chaussure sur mesure ?
L’étape de la finition et l’étape durant laquelle on installer la première de propreté qui recouvrira complètement la première de montage c’est également à ce moment que l’on enrichira la première de propreté d’un coussin de confort.
En quoi consiste l’étape du bichonnage dans la fabrication d’une paire de chaussure femme sur mesure ?
Une fois toutes ces étapes réalisées la dernière étape consiste à bichonner la chaussure. L’heure du bichonnage l’on embellit la chaussure en la nettoyant de toutes ses impuretés en la cirant en la police en et en la repassant. C’est également lors du bichonnage que l’on remplit les chaussures de papier de soie pour maintenir un volume à la forme des chaussures de mariée paris.
La paire est maintenant prête pour être mise en boîte et pour être expédié chez nos clientes !

Comment est réaliser le contrôle qualité avant la création d’une paire de chaussures de mariée ?
En amont de toutes ces étapes de création il faut réaliser un contrôle qualité. Dans nos ateliers Chamberlan, nous passons 3 à 6 mois à évaluer la qualité de nos produits et des matières que nous utilisons.
La chaussure est très clairement le produit de l’habillement le plus sollicité à l’usage. En effet, les chaussures sont souvent mises très tôt le matin pour n’être quitté qu’en fin de journée. Durant ces longues heures, elles doivent se faire oublier tout en assurant un maximum de fonctions à sa propriétaire. Autrement dit, elles doivent être confortables, tant d’un point de vue hygiénique, que d’un point de vue fonctionnel , mais elles doivent également protéger contre toutes les agressions extérieures qu’il est possible de rencontrer lors de nos activités quotidiennes et bien évidemment elles doivent assurer ces fonctions le plus longtemps possible
Afin de vérifier l’adéquation entre ces contraintes et les caractéristiques des chaussures il existe un outil indispensable : le laboratoire.
Le laboratoire permet par l’intermédiaire des résultats d’essai de porter un jugement de valeur sur les produits et d’anticiper les problèmes pouvant intervenir d’une part en cours de fabrication et d’autre part à l’usage.
Chez Chamberlan notre principale préoccupation et le confort hygiénique. Rappelons qu’un pied produit lors d’une activité normale 5 g en moyenne de sueur par heure cette production pouvant s’élever jusqu’à 15 g lors d’une activité sportive aussi afin de procurer un confort satisfaisant la chaussure devra soit évacuée vers l’extérieur toute cette humidité produite soit l’absorber en-là maintenant le plus loin possible du pied pour le laisser le plus sec possible. Chamberlan travaille avec les meilleurs fabricants de première de propreté afin de faire bénéficier les mariées d’un confort maximum pour leurs sandales de mariage ou leurs escarpins de mariage.
L’évacuation de la sueur vers l’extérieur se fera en utilisant des matériaux les plus respirants possibles de ce point de vue la croûte velours les cuirs nubuck et les textiles offrent des meilleurs résultats Quant aux matériaux possédant une enduction ils sont les moins performants.
Pour évaluer le caractère absorbant le laboratoire réalisent un essai appeler perméabilité de la vapeur d’eau cet essai peut être effectué sur la composante tige et doublure. Ce test permet de prendre en compte l’ensemble des assemblages en effet des collages entre matériaux peuvent par exemple limiter voire annuler la respirabilité de la chaussure cet essai est réalisé salon une méthode interne il consiste à placer une chaussure constituée d’une membrane en matériau imper respirant à l’intérieur de la chaussure à tester la chaussette est ensuite remplie d’eau et sa température est maintenue à 34°. L’ensemble chaussure chaussette étant positionné sur une balance nous déterminons la quantité de vapeur d’eau transmise par différence de pesées successives le résultat est exprimé en grammes par heure.
L’absorption de la sueur se fait essentiellement par-là se mêle première de propreté à titre informatif nous Rappelons que les 2/3 de la sueur produites par le pied le sont par la plante du pied d’où l’importance de ce paramètre contrairement à ce qui pourrait imaginer les matériaux de type éponge ne donnent pas et de loin les meilleurs résultats en effet s’il possède un fort pouvoir absorbant dès lors que le poids du corps est appliqué sur ces derniers toute l’eau contenue hacker est aussitôt expulsée. De ce fait les cuire ou les non-tissés sont généralement les mieux placés pour offrir les meilleurs niveaux d’absorption et donc le meilleur confort hygiénique.
L’absorption de sueur des semelles de premières de propreté qui représente la capacité du matériau à sécher constituent également un élément qualitatif important point en effet le soir lorsque les chaussures sont laissées au repos les matériaux doivent sécher le plus rapidement possible de manière que le lendemain matin les pieds puissent entrer dans une chaussure sans humidité mais également que le matériau retrouve tous au potentiel d’absorption.
Pour évaluer la d’absorption les prouve êtes étant été utilisés pour l’essai d’absorption et reconditionné dans les conditions climatiques du laboratoire pendant 16h après cette période elle est à nouveau posée pour en déduire la quantité d’eau qui a été évacué.
Après avoir étudié le confort hygiénique il convient d’étudier le confort mécanique au niveau du confort mécanique plusieurs paramètres sont pris en compte. Un essayage statique suivi d’un essayage dynamique permet de mettre en évidence des points faibles qui pourraient à l’usage générer des inconforts voire des blessures l’amortissement des chocs étudié ainsi que la durabilité de ses performances la souplesse en flexion et la résistance au glissement des semelles sur le sol.
Enfin pour que toutes les propriétés évaluées précédemment puisse être appréciée il est indispensable que les chaussures résistent le plus longtemps possible dans le temps afin de vérifier ceci le laboratoire propose plusieurs essais :
- Pense déchirement des matériaux : il consiste à mesurer la force qu’il faut appliquer sur une éprouvette pour propager une incision longitudinale le résultat ainsi obtenu permet d’évaluer les performances mécaniques des matériaux mais également leur comportement vis-à-vis des coutures.
- La résistance à la flexion répétée de la tige : il consiste à produire les plis qui s’effectue au niveau de l’empeigne dans la zone de flexion puis à déterminer les éventuelles dégradations pouvant intervenir en fonction du nombre de cycles ces tests peuvent être réalisés dans différentes conditions à sec en humide ou à froid.
- La solidité au frottement des coloris : il consiste à frotter le matériau avec un feutre de laine blanc qui peut être soit sec soit humide puis a évalué après un nombre de cycles définis les changements de couleur du matériau et le dégorgement obtenu sur le feutre l’évaluation de ces changements se fait à partir d’une échelle des gris qui comporte 5 grades de un à 5 et 4 grades intermédiaires point concernant cette échelle plus le grade est élevé et meilleur est le résultat bon autrement dit un grade égal à 5 signifie qu’il n’y a aucun changement de coloris et un grade égal à un signifie que le changement de coloris est maximum.
- La résistance à l’abrasion des doublures et première de propreté : il consiste à abraser une éprouvette circulaire prélevé sur le matériau à tester contre un textile standard sous une pression de 12 kilos on détermine ensuite le nombre de cycles nécessaires pour obtenir un trou sur la surface d’usure de l’éprouvette afin de se rapprocher au mieux des contraintes d’usage les essais sont réalisés d’une part avec le textile sec et d’autre part avec le textile humide.
Après avoir réalisé tous ces tests et seulement après la chaussure est prête à être développée et distribuée en boutique. Outre la résistance et l’esthétisme de la chaussure en tant que créateur de chaussures il faut prendre en compte l’aspect anatomique et morphologique du pied.
En effet pour faire en sorte que nos chaussures s’adaptent à un plus grand nombre de formes de pieds possibles il y a certaines règles à respecter mais avant cela les concepteurs de chaussures chez chamberland aimeraient partager ce qu’ils savent et ce qu’ils ont appris sur l’anatomie du pied.
La chaussure préserve le pied des aspérités du sol et des variations climatiques malgré cela le pied subit des contraintes importantes ils assurent l’équilibre en positions statiques, permet le déplacement des terrains divers, montée et descente d’escaliers et réponds à des accélérations spontanées.
Lors d’une activité la chaussure doit respecter les mouvements du pied : elle ne doit ni s’opposer ni favoriser les mouvements du pied où amplifier ces mouvements naturels. Toutes ces attentes du consommateur envers une chaussure sont intégrées dans la fabrication dans ce que nous appelons le chaussant. Le chausson est l’ensemble des propriétés d’une chaussure qui permet d’habiller correctement à pied avec un maintien fonctionnel tout en lui laissant suffisamment de degrés de liberté pour l’accompagner dans ses diverses activités quotidiennes.
Le chaussant va être défini par le bureau d’étude et décrit dans le cahier des charges fonctionnel du produit. La fabrication collecte tout d’abord des informations sur le pied son anatomie sa physiologie et sa morphologie. Ces informations permettront de concevoir la forme celle-ci est une pièce de bois de plastique ou de métal sur laquelle est monté la chaussure et qui déterminent le volume du chaussant cette forme est utilisée tout au long des étapes de conception et de fabrication de la chaussure on notera que la mode et les critères qui s’y attachent ont parfois tendance à favoriser l’esthétique de la chaussure au détriment du chaussant et donc du confort. Chez Chamberland nous avons à cœur d’associer confort et esthétisme.
Quels sont les trois types de formes de pieds les plus courantes ?
Les formes de pied peuvent être rangés en 3 groupes le tarse le métatarse tarse et les orteils. Le tarse compose tout l’arrière du pied incluant le talon le métatarse se composent du milieu du pied de la première partie des orteils et les orteils sont ces petites phalanges qui terminent notre pied.
Il existe différentes formes de pied les pieds égyptiens dont le plus gros orteil est plus long que le 2e concerne 65% de la population française.
Nous avons ensuite le pied carré dont le premier orteil est égal au 2nd et ou au 3e concerne 20% de la population française.
Pour finir le moins commun en France il s’agit du pied grec dont le 2e orteil est plus long que le gros orteil cela concerne 15% de la population française.
En effet salon les pays et les aires géographiques les pieds ne sont pas pareils. En Asie les pieds sont en moyenne plus large mais plus court qu’en Europe et en Afrique les pieds ont tendance à être plus larges et plus longs qu’en Europe.

D’où proviennent les cuirs utilisés chez Chamberlan ?
Chez Chamberlan nous utilisons essentiellement des cuirs issus de tanneries européennes. Nous essayons autant que faire se peut d’utiliser des cuirs issus de l’upycling, c’est à dire des cuirs de fin de stock qui si nous ne les réutilisons pas auraient sans doute été perdus. Chez Chamberland nous avons à cœur d’éviter le gâchis. Le cuir n’est pas la seule matière que nous utilisons pour nos chaussures nous aimerions vous présenter brièvement toutes les matières premières employées dans la fabrication de la chaussure.
Quelles sont les matières utilisées dans la fabrication d’une chaussure de mariage ou des chaussures confortables ?
Les principales matières utilisées dans la cordonnerie et la fabrication mécanique de la chaussure sont
- Les bois destinés aux formes,
- Les tissus pour chaussures, les tissus pour doublures,
- Les fournitures pour la couture ainsi que la colle pour le montage et le finissage.
Les bois les plus utilisés dans la fabrication des formes sont les bois homogènes résistants supportant les points de clouage sans se fendre. Les plus utilisés sont le hêtre et le tilleul. Ces bois doivent être très secs aussi subissent ils une dessication artificielle prolongée par un séjour plus ou moins long dans des études ou la température atteint de 80 à 95°. Le bon bois seul est employé l’aubier est inutilisable dans la fabrication des formes.
L’Hêtre bois d’ambre En clair venez de parties foncées et brillantes ce travail parfaitement autour résistant aux chocs.
Le tilleul et le meilleur des bois tendres tant pour la dureté que pour la solidité. Fin et de couleur blond il se coupe bien ne se déforme jamais. Il n’est jamais attaqué par les Verts et il convient très bien pour le tournage des formes.
La 2e matière première la plus importante pour créer une chaussure sont les cuirs. Les cuirs rassemblent l’ensemble des produits obtenus par le tannage des peaux. Les cuirs sont imputrescibles plus dur et plus résistant que la peau. La peau des animaux est formée d’une couche supérieure où épiderme c’est la partie traversée par les poils. Au-dessus de l’épiderme se trouve un réseau muqueux, siège du tact. Vient ensuite le derme, couche plus épaisse que les précédentes. C’est le derme qui se combinent aux tanins pour former le cuir. Les pots destinés aux tannages sont envoyés dans les tanneries, en 3 catégories différentes : les peaux fraîches, les peaux salées et les peaux desséchées.
La nature des peaux fait diviser les procédés de tannage en 2 groupes suivant qu’on veut obtenir des cuirs mous ou des cuirs durs.
Les peaux qui sont destinées à donner des cuirs mous sont les peaux de vache, de veau et de chevaux. On commence par les laver pour les ramollir et les décennies. Aussitôt le dessaignage terminé, on porte les peaux à l’atelier de pèlerinage, Laisse macérer dans les laits de chaux plus ou moins forts. On procède ensuite au débourrage où épilage opération qui consiste à enlever les poils et l’épiderme avec un couteau émoussé spécial dit couteaux ronds. Puis on lave les peaux on les écharne, on rogne les lambeaux inutiles, on adoucit le grain du coté peau et on nettoie parfaitement les 2 côtés de la peau jusqu’à ce que l’eau de lavage sorte limpide. Avant d’être soumis au tannage les peaux sont mises à gonfler dans une solution de tanné. On augmente peu à peu la force de la solution et on y laisser reposer les pots pendant une quinzaine de jours.
Au bout de ce temps on porte les peaux dans les fausses où s’effectue le tannage proprement dit. Les peaux les produits sont abandonnés pendant 5 à 6 mois point les peaux de veaux doivent être préparé sec plus de soin parce qu’elles sont plus facilement altérables.
Pour les peaux de cheval on remplace le plus souvent le tannage à la fosse par le tannage à la flotte, qui ne dure que 3 semaines et qui s’opère tout comme le travail des cuves, mais en utilisant des solutions de tan neuf.
Les pots destinés à donner des cuirs forts sont les peaux de bœuf et de buffles. Le parrainage est supprimé, on expose les pots pendant 24h à l’action de la vapeur d’eau dans une étuve, Et l’on procède ensuite à l’épilage puis au gonflement des peaux qui doit durer très longtemps dans des jus très acides. Les peaux sont ensuite mises dans des fausses dites de refaisage. On les y laisse séjourner environ un mois. On répète 3 fois cette opération. Les cuirs fortes années sont nettoyés sur des tables en bois puis sécher pendant quelques jours à l’air libre point enfin on termine le cuir en le martelant.
Dans les usines modernes les différentes opérations sont faites mécaniquement. On a pu en employant des extraits très concentrés et des procédés spéciaux abaisser la durée du tannage à 100 heures sang et même à 24h.
Comment procède t’on pour faire des cuirs vernis ?
Pour le cuir vernis les peaux les plus employées sont le mouton la chèvre le beurre refendu élevé. Le mouton la chèvre et le veau se vernissent du côté chair le bœuf est refondu c’est à dire dédoublé et c’est la partie la plus fine qui sert pour la fabrication du cuir verni.
Le vernissage des cuire comprend 2 opérations distinctes : l’apprêtage de la peau et le vernissage.
L’opération de la ’apprêtage a pour but de boucher tous les pores de la peau afin d’obtenir un fond propre pour recevoir les vernis. Dans le vernissage on cherche à posséder une couche moelleuse souple brillante que les frottements ne puissent altérer. Les après seront des sortes de mastics composés de matières pulvérulente comme le blanc de Meudon les ocres le noir de fumée.
Aucune impureté ne devra altérer la transparence du vernis. Les peaux destinées à être vernies sont placés dans des cadres pour recevoir l’après la base des apprêts comme des vernis est l’huile de lin, le blanc de plomb et la litharge. On y ajouter des ocres ou de la craie suivant la finesse de la peau à vernir. Les ponts reçoivent 3 couches de cette après données à des intervalles de plusieurs jours. On fait un ponçage en frottant la peau avec une Pierre ponce puis, on donne encore plusieurs couches d’après, de manière que la peau soit garnie bien également. On pense de nouveau, jusqu’à ce que la peau soit bien unie, sans cependant former une couche trop épaisse.
On le colore avec du noir d’Ivoire broyé très faim, délayée dans l’essence térébenthine : on a ainsi un fond bien noir et bien glacé. Chacune de ces couches est séché à l’étuve point quand ces couches sont bien sèches, on donne un dernier ponçage en frottant avec un tampon de laine et de la panse réduite en poudre impalpable C’est alors qu’on procède au vernissage. On doit prendre la plus grande précaution pendant et après le vernissage des peaux pour les préserver de la poussière. Les peaux sont mises à sécher dans des étuves dont la température varie entre 50 et 75°.
Quels sont les tissus utilisés lors de la fabrication d’une chaussure sur-mesure ?
Lors de la fabrication d’une chaussure l’on utilise également du tissu. La fabrication des tissus comprend 2 opérations principales la filature et le tissage. L’élasticité de l’étoffe et toujours en largeur. Les tissus sont classés en tissu à corps plein et tissu à mailles. Les premiers sont leurs fils serrés et rectilignes point les seconds sont souvent curvilignes.
Tissu utilisé pour la chaussure sont:
- Les draps,
- Les serges
- Les satins.
Les draps sont des tissus à corps plein tous les autres sont des tissus à mailles. Les principaux draps employés sont : les croisés, les cuirs laines qui sont pleins et croisés au toucher les amazones et les imperméables.
Les tissus utilisé pour la doublure sont toujours des coutils, dont les principaux sont les coutils Fougères, les coutils courses, le coutil écru, les molletons blancs et les couleurs les flanelles croisés.
Ces états sont vendus au mètre de longueur et il est indispensable d’en vérifier la largeur. Pour s’assurer de la qualité d’une étape, on éprouve son élasticité, on regarde son épaisseur. Le procédé infaillible de vérification est basé sur l’emploi du compte fil. C’est une forte loupe qui permet de compter le nombre de fils contenu dans un centimètre carré. Plus ce nombre est grand, plus l’étoffe est serrée et solide. Il faut se méfier de l’après, qui donne une apparence de solidité au tissu. L’après est une colle dont on enduit les étoffes, qui semblent leur donner du corps et ne leur fournit par là qu’une valeur fictive.
Pour les travaux solides de couture et plus précisément les chaussures de fatigue on utilise pour les coutures des dessous, des soies des nommés twists : leur solidité est à toute épreuve. Pour les travaux ordinaires, chaussures de ville, chaussures courantes, on emploie des soies.
Quelles sont les pointes utilisées lors de la fabrication d’une chaussure sur-mesure ?
Les pointes sont utilisées pour le montage et le semelage les pointes de montage sont longues et elles sont du type 10 points de sang tête quand les pointes son employé pour le talon et les rivets. Les rivets sont en acier recuit, ils ont la forme de coin sans tête, ayant 15 ou 13 millimètres de longueur et une épaisseur de un millimètre. Ils sont employés pour fixer la semelle, les semences à tête, utilisés dans le montage sont en acier recuit ; elles ont 7,8 ,10 ou 12 millimètres de longueur. Pour donner de la résistance à la semelle et pour fixer le bon bout du talon, on utilise, d’une part, des points de courtes en laiton ayant 13 et 16 millimètres de longueur et d’autre part des pointes courtes en acier, à tête refoulées ayant également 13 et 16 millimètres de longueur.
On utilise également de la colle la préparation de la tige de la chaussure, dans le montage et la pose de la semelle. Les compositions des colles doivent varier suivant les travaux à exécuter.
Vous avez maintenant une idée plus claire de tout le travail que Chamberlan et d’autre professionnels de la chaussure réalisent en amont pour la fabrication de vos paires de souliers.